ADULTE-ERE

Le masculin d'un couple que je fréquente depuis quelques temps sur la toile et qui se présente, en matière de libertinage, comme « néophyte » (bien qu'à mon avis, ce couple présente de belles dispositions) s'interroge.

« Saurait-il supporter, après son propre orgasme, d'avoir vu sa compagne pratiquer des jeux sexuels avec d'autres que lui ».

Cérébral, il rêve que son couple passe à l'acte, mais cérébral aussi, il redoute que dans la phase parfois dépressive qui suit l'orgasme masculin, il est des désillusions sur leurs gestes et leurs actions.

Cérébral moi aussi, je connais ce qu'il nomme cette « petite mort » (Post coïtum animal triste) pour en faire parfois l'expérience.

En discutant avec lui, je me suis demandé si le libertinage n'a pas été, justement, inventé pour palier à cette sensation désagréable.

A l'expérience, je me rends compte que si c'est dans un rapport classique, j'éprouve quelques fois cette sensation, je ne l'ai jamais connu dans des rapports à plusieurs (trois et plus).

De bonne compagnie, l'orgasme atteint, je reste attentif à la capacité des orgasmes multiples que mes partenaires féminines de jeux peuvent apprécier, et , si ces partenaires souhaitent quitter la partie, il reste toujours, pour se rafraichir les idées, la possibilité de prendre ensemble un verre, de discuter...

La multiplicité ne peut engendrer la tristesse !

Sam 6 sep 2008 Aucun commentaire