ADULTE-ERE
Les lecteurs qui suivent ce blog depuis longtemps, savent qu’il existe dans les rubriques , une intitulée « adolescence » qui, au fil de mes souvenirs ou par associations d’idées, me sert à raconter comment entre ma puberté et maintenant, je suis devenu le libertin que je suis.
Une série de photos publiées par un de mes amis libertins sur Facebook m’offre l’occasion de renouer avec cette partie du blog.
J’ai raconté, il faudra chercher, comment à l’occasion de la « fête du petit vin blanc » à Nogent-sur-Marne, nous avions trouvé, un collègue et moi, et expérimenté, un hôtel de rencontres sur les bords de la Marne au milieu des années 70 (la préhistoire du libertinage moderne, même s’il a existé de tous temps).
Cet ami venait d’une confédération marxiste, non inféodée à Moscou et tiers-mondiste quelque part du côté des Balkans. Un pays, aujourd’hui disparu où les filles pouvaient être belles et lestes, mais où les mœurs étaient plus proches de ceux du Vatican que du Cap d’Agde.
A la fin de nos études, quelques jours avant son retour dans son pays, il remarqua dans la chambre de bonne qui me servait de … (cf la chanson) une édition du KamaSutra, un album au format paysage uniquement composées de photographies bleutées d’un couple en action (et il y avait plus de 69 belles images).
Où avais-je pu acheter, à cette époque quand la France n’avait pas encore connue la libération des mœurs giscardienne… dans mon souvenir du côté de Pigalle (entre Place Clichy et Barbés) qui n’était pas encore devenu ce qu’il est aujourd’hui (même si s’était déjà un traquenard à touristes).
Avant de repartir dans son froid pays, même méditerranéen, il me demandait de lui laisser cet ouvrage. J’ai cédé (mon côté communard) et j’imagine que quelques jeunes femmes de son pays ont pu s’instruire avec lui de la levrette ou du lotus.
Grâce à Internet, nous avons renoué, il y a quelques semaines. Me reste plus à aller vérifier sur place, si ces images ont servie à la culture du nouveau pays qu’il habite.