ADULTE-ERE

netechangisme

Parmi les différentes formes d’affranchissement des codes de la sexualité, les jeux sexuels à plusieurs constituent une importante source de fantasmes

 

L’étude révèle avant tout une acceptation sociale croissante des comportements sexuels sortant du cadre conjugal classique. Dans ce cadre, l’introduction d’un ou plusieurs partenaires dans la vie sexuelle d’un couple apparaît comme une forme de comportement extra-conjugal codifié dans lequel chacun est associé aux jeux sexuels de l’autre. 

 

Le triolisme est la forme de sexualité collective qui génère le plus de fantasmes

 

En dehors des rapports extraconjugaux (de loin la pratique la plus répandue au sein des Français), c'est le sexe à trois qui cristallise le plus de fantasmes, notamment au sein de la gente masculine… En effet, les deux tiers des hommes interrogés (64%) – contre moins d’une femme sur trois (31%) – aimeraient ou pourraient envisager une relation avec deux personnes du sexe opposé. Un homme sur dix (10%) – contre seulement 5% des femmes – déclare même avoir déjà réalisé ce fantasme.

 

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Le pouvoir érotique du triolisme est un peu moins fort dans un cadre conjugal, c'est-à-dire dans un cadre qui implique non pas deux inconnu(e)s mais son partenaire habituel et une tierce personne. L’envie de faire l’amour à trois avec quelqu’un du même sexe que son partenaire n’en reste pas moins partagée par un homme sur deux (50%) et une femme sur quatre (23%). A l’inverse, peu d’hommes (17%) se montrent disposés à faire l’amour avec leur femme et un autre homme – la part de la population féminine pouvant envisager une relation avec son partenaire et un autre homme étant tout aussi faible (17%)

Mar 22 jun 2010 Aucun commentaire