ADULTE-ERE

Porte-jarretelles blanc

Un jour, par curiosité, solitaire, j’ai essayé un porte-jarretelles de J…

 

 

 

Ni fétichiste, ni travesti, c’était il y a longtemps et cela ne s’est pas reproduit. Il y a prescription, même pour J… qui n’a jamais porté cette parure avec plaisir.

 

 

 

Un porte-jarretelles blanc, un dessous de jeune fille de bonne famille qui sait se donner des airs sexy au retour des vacances. Et que pouvais-je faire avec cette « chose » autour de la taille. Pas d’agrafage langoureux, les mains dans le dos, les épaules en arrière, la poitrine dressée. Maladroit, il fallait le fixer sur le ventre, lui faire faire demi-tour, voir danser les jarretelles sur les cuisses.

 

 

 

Des bas ? En aurait-il fallu des blancs, des noirs ? Je n’ai pas grand sens de l’harmonie des couleurs et puis, il n’y avait de disponible que des bas « couleur chair ». Pas facile à enfiler quand, au plus haut, vous n’avez jamais porté que de hautes chaussettes de randonnée (rouges). Tendre le nylon, le faire glisser le long du mollet, passer le genou, le tirer sur les cuisses et agrafer les quatre jarretelles. Allez faire cela, sur soi avec des doigts d’homme ! Par expérience et à posteriori, je préfère aider une femme à les mettre que d’avoir, à nouveau, à le faire sur moi-même.

 

 

 

C’est fait, reste à assumer ce semblant de transgression.

 

 

 

Je me tourne vers le miroir et j’hésite entre le fou rire et l’émotion. L’émotion, pour ce spectacle incongru, le bout-dehors bandé encadré de deux triangles blancs, Je me tourne. Les fesses bronzées d’un séjour naturiste mises en valeur pat deux autres triangles blancs… et le fou rire, j’aurai du penser à la pilosité des jambes… et, les poils collés au jambes sous le nylon tendu, n’ont rien de bien appétissant.

 

 

 

Pas d’autres dessous, pas de chaussure, juste cette ambiguïté. Si je n’ai pas la carrure d’un camionneur, je n’en suis pas moins homme et me voilà, à peine habillé de quelques grammes, devant la glace, à me branler.

 

 

 

Seul, je ne reproduirai jamais cette expérience. Avec une femme (mon amie ou une autre), avec un couple, dans un groupe, pourquoi pas pourvu qu’il soit possible d’en commenter les sensations vécues.

 

Dim 24 jui 2005 1 commentaire
Ce n'était pas ton truc, c'est tout !
Ce n'est pas le mien non plus.
En groupe les sensations, le regard des autres est surement différent et le plaisir aussi ( je n'ai pas essayé).
Il ya surement quelques trucs qui te branchent, exhib, sodomie ou ...
Chacun son rythme et ses secrtes
Louis - le 12/09/2005 à 11h03