ADULTE-ERE

Un nouvel outil pour les psychanalystes : le blog ou de l’association d’idée dans le monde numérique.

 

 

 

Faisant le tour de ma jeunesse folle, me voilà obligé de faire un retour en arrière, à l’âge où trois poils au menton se battent avec trois poils sous le nez et trois poils à la zigounette.

Je fais un séjour de quelques mois à proximité d’une ville du centre de la France qui accueille encore une grande base américaine. L’épisode se situe entre ma vie de boy-scout et la découverte des « Folies de Paris-Hollywood ».

 

 

 

Je vais être encore obligé de faire jouer la prescription, mais à cette époque, sur le chemin de retour du collège à la maison, il y a des « bars américains »… terme bien mystérieux.

 

 

 

Comment y suis-je entré un jour ? Pas de souvenir, sinon peut-être l’assistance d’un copain du coin (je ne faisais que passer)… et j’ai fini par ne plus en sortir, obligé que j’étais de compléter mon argent de poche en fouillant dans le porte-monnaie maternel.

 

 

 

L’objet de mes désirs : la serveuse-montante probablement de ces bars, court vêtue et la poitrine découverte. Allons donc. Non, le flipper,

 espace érotique

la babasse sur laquelle on s’escrime pour passer les 100 points, les 500 points, les 1000 points, le full, les trois petits singes qui montent au cocotier, l’hawaïenne qui se trémousse en faisant danser son paréo, la pin-up pleine de promesses lumineuse sur la vitre peinte.

objet érotique du désir objet érotique du désir

 

 

 

Et le garçon connaît ses premiers émois, le bassin collé contre l’engin pour branler la machine. Il ne sait pas encore ce qu’il manque… et les flippers vont encore l’accompagner pendant de longues années.

 

 

 

Parents bien-pensants, ne laissez pas vos enfants jouer au flipper, combien de surdités à causer cette engin dangereux. Ne pas secouer ou bien, « Tilt ».

Mer 27 jui 2005 Aucun commentaire