ADULTE-ERE
Au cours d’une conversation avec L… sur les lieux libertins, je lui exprimait mon souhait de trouver un espace (gîte rural, chambre d’hôtes, ferme, maison…), où les ébats ne seraient pas réservés à un espace fermé, plus ou moins bien éclairé , et qui permettrait de jouir également du soleil, du vent, de la pluie, de l’herbe, de la terre, des forces telluriques en quelques sortes (De tels endroits existent peut-être, mais pour des raisons sans doute diverses, je ne les ai jamais croisé).
A ce souhait, L…, tour à tour soumise et maîtresse, m’objectait qu’elle préférait les espaces libertins où l’on pouvait s’enfoncer dans le sol, une manière de gagner un enfer ou de rejoindre la matrice originelle.
Force est de constater, sur mon expérience des clubs échangistes, mélangistes, des boîtes libérées, beaucoup sont construites sur ce modèle et que d’une certaine manière, j’adhère à sa vision des choses. Descendre, c’est une manière de changer d’espace, de rejoindre une clôture que n’aurait pas désavoué le camarade Sade (pas le sadique, le libertin !).
Monter est aussi une transgression, on monte au septième ciel on monte aussi derrière une prostituée montante… j’avoue qu’à monter et à descendre, je n’éprouve pas le même plaisir ;
Monter ou descendre ?
Et puis, il y a les clubs construits sur le plan horizontal. J’avoue, pour moi-même, L… était de mon avis, de ne pas y trouver le même intérêt.
Je suis resté sur ma faim avec mon espace libre, aérien, ouvert aux chants des oiseaux, aux sons de la campagne, voir aux rumeurs de la ville…. S’il n’existe pas, faudrait-il le construire ?
Et vous ami(e)s lecteurs et lectrices, votre avis, votre expérience ? Doit-on rester dans les schémas classiques ou existe-il des alternatives ? Ou doit-on les créer ?