ADULTE-ERE

Désolé, je suis d’un autre siècle. L’€ n’existait pas encore. Mes références pour le curieux n’ont aucun sens. Je suis encore en francs (et je n’ai pas d’avis sur la question).

 

 

 

 

Négociation

 

 

 

« C’est 200 francs »

 

 

 

J’ai fini par trouver l’image de mon désir (le fantasme de l’époque). Ce n’est pas une chose. Elle est blonde, les cheveux frisés. Elle est grande et mince. Elle porte une tailleur (la bourgeoise), un petit peu trop court qui laisse deviner une jarretelle blanche. Elle pigeonne de la poitrine.

 

 

 

« C’est 200 francs, je suce »

 

 

 

Qu’elle suce, je m’en fous. C’est son image que j’achète… le tailleur, l’illusion d’un porte-jarretelles.

 

 

 

La transaction, ce n’est pas le fric. Le « client » choisit. La transaction, c’est l’offre.

 

 

 

Cette blonde, je l’ai suivi trois ou quatre fois. Pas de quoi devenir un client régulier.

 

 

 

D’autres ont été plus explicités.

 

 

 

« 300 francs et tu m’encule »

 

 

 

Pour 500 Francs, à côté de la Gare Saint-Lazare , c’est à deux qu’elles se sont mises à satisfaire le besoin  d’un homme qui se serait satisfait d’une seule.

 

 

 

Une tendresse, à posteriori, pour cette femme , plus très jeune qui, rue Quincampoix, il a prescription ( et le SIDA n’était pas là) m’a proposé, privilège de la jeunesse, une « fleur de rose » réciproque. Beaucoup d’années plus tard, je sens encore sa langue sur ma rondelle anale, j’ai encore le goût de la sienne sur la mienne de langue.

 

 

 

Amants, n’hésitez pas, l’anus est une zone érogène aussi importante que les autres, un petit coup de gant de toilette …

 

 

 

Jeu 4 aoû 2005 Aucun commentaire