ADULTE-ERE

Spécialités

 

Ils ont disparu, les claques d’abattage de la rue de Sofia comme ont disparu les petits hôtels des immigrés maghrébins qui les alimentaient. Aux hôtels de passe, ils faisaient la queue jusque dans la rue (pas d’images disponibles, il faut cacher la misère) pour quelques secondes de misères sexuelles. Les petits hôtels avaient des restaurants avaient des couscous qui avaient du goût, et le mouton du gras.

 

Ma blonde n’a rien à faire à ces hôtels d’abattage. Mais ses escaliers sont aussi sordides. Elle monte devant. Ma blonde à la jupe de tailleur suffisamment longue pour que je ne vois pas sa culotte. Ma (je l’ai commandé) blonde, ne me laisse, en montant, que quelques visions de ses cuisse gainées et de son cul qui balance.

 

La chambre est moins sordide que l’escalier. Un lit « une place », une banquette, des posters pornographiques aux murs, un godemiché sur une armoire, un lavabo, un bidet…

 

« Tu me prends en levrette, c’est XXX de plus », « le 69, c’est XXX de plus », « tu m’encule, c’est XXX de plus ». On pourrait faire le tour du Kama-Sutra. Je n’ai jamais apprécié la position du missionnaire, trop fatigante, conventionnelle, tue l’amour. « Ok, je suis couché, tu t’assoie sur moi »…. « C’est XXX de plus ».

 

Et tu paye. En cash, pas de carte bleue, pas de carte vitale,… pourtant, ce sont d’excellentes auxiliaires médicales. Pas folles, néanmoins, tu payes d’avance. Pas de contestation possible. Dans les films, les clients posent les billets sur la table de nuit. J’ai toujours donné le salaire de la main à la main.

Chambre de bordel

 

Petite toilette

 

« Enlève ton pantalon », en fait, « déshabille toi ». Peu importe que tu gardes tes chaussettes, ta chemise, l’essentiel est que tu te retrouves la queue en l’air au milieu de la chambre. « Viens, mon chéri, que je te fasse ta petite toilette ». Au risque de la débandade. Elle sait y faire, la P… respectueuse. Elle te saisit le vit, l’arrose d’un petit peu d’eau au-dessus du lavabo, et t’arrose d’un jet de savon désinfectant (le même que l’on trouve dans les hôpitaux, le sida n’est pas encore passé par là, le savon suffit). Et d’un geste souple, le regard professionnel, elle vérifie, la ¨P … respectueuse que tu n’es pas atteint d’un chancre, dans le même temps qu’elle te branle rapidement au-dessus du lavabo. Quelques minutes de gagnées, elle pense déjà au prochain « client » !

Ven 5 aoû 2005 Aucun commentaire