Entré par hasard dans mon Enfer : " The Carruska Sittings" d'Elmer Batters.
Elmer Batters (1919-1997) était un photographe fétichiste spécialisés dans des images de femmes attachées avec une certaine passion sur les bas, les jambes, ou les pieds.
The Carruska Sittings
Editions Taschen
Retrouvez mon "Enfer"
Que préférez-vous dans le sexe ?
Avant, pendant et après… avant parce qu'après c'est pendant, pendant parce qu'il y a un avant et un après, après parce qu'il y eu un avant et un pendant !
Et puis, peut-on y résister…
Carte sujective de l'Espace Libertin A chacun de la compléter en fonction des ses bonnes ou des ses mauvaises expériences Un petit texte (et une image) ou un lien sur un contenu orginal à Cugel |
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C'est promis, quand la liste sera un peu plus riche, je créerai des zones sensibles sur la carte !
Merci, Ralphy, pour la piqure de rappel.
06 - Nice :
33 - Bordeaux :
" Le Studio 21"
" Le Club 15 "
94 - Emerainville : "5&+"
J'ai craqué.
Je me suis (partiellement) expliqué sur le pourquoi j'étais tenté d'expérimenter la sodomie sur moi-même. Je dois au lecteur, un complément d'explications :
Un proche a vécu, il y a déjà longtemps, dans un contexte, très dur mais très noble, où la sodomie pouvait être pour le plus faible ou le plus opportuniste une condition de
Mais les temps ont changé... aux mondes totalitaires perdure la promesse d'un monde libertaire. Et dans libertaire comme dans libertinage, il y a le mot liberté. Rien n'est contraint sous condition de ne pas mettre en danger ni la liberté de ses partenaires, ni, surtout, sa propre liberté. Aussi, librement, pour l'expérience, pour mesurer le plaisir possible, j'ai décidé de sacrifier ma virginité anale. Homos, bis, femmes, hétéros parfois, s'expriment sur ce plaisir. Pourquoi ne le pourrais-je pas ?
Mais cette expérience (sauf circonstances qui ne se sont pas présentées) ne pouvait être spontanée. J'ai choisi une préparation psychologique (et ces lignes) et une préparation physique.
Je vous ai déjà entretenu du plug vibrant… Au vu de sa taille, je ne prenais aucun risque… et peu de plaisir, il faut le dire… Ce n'était peut-être le meilleur jouet sur le marché… mais il n'en reste pas moins que rapidement, les limites ont été atteintes.
Il me fallait trouver un jouet autrement plus réaliste.
Le choix fut difficile, tant l'offre est riche et, quand on ne sait pas exactement ce que l'on cherche, le choix fut long.
Le vendeur du sex-shop a du se poser un maximum de question à me voir tourner en rond autour de son rayon de godemichets.
J'ai fini par choisir un gode souple, une texture agréable, une sculpture de légers bourrelets le long de la hampe, de couleur violette (j'aime bien le violet) de la taille, à vue de nez, de cette de mon propre sexe en érection – quand il n'y a pas de panne -.
Tranquille, un soir, j'ai d'abord préparé mon anus avec le plug vibrant. Puis, le gode bien lubrifié, j'ai tenté de l'introduire, lentement, dans un fondement bien lubrifié. Pas évident, paradoxe du plaisir et de la douleur, je n'ai pas dépassé ce soir là l'intromission de l'ersatz de gland. Je n'ai pas laissé plus d'une minute. Il me semblait que ce serait impossible de réaliser mon projet.
J'y suis revenu. Progressivement, jour après jour, centimètre par centimètre, chaque bourrelet de la hampe obligeant à un effort sur soi, j'ai fini par introduire le gode aux trois-quarts. Mais il n'était pas encore question d'un va-et-vient. Toujours ces bourrelets qu'il fallait passer et subir, subir et passer.
Le muscle anal est résistant mais souple. J'appréhendais une trop facile rupture, rien de tel. Il suffisait de laisser passer le temps, de renouveler l'expérience régulièrement. Petit à petit, la douleur se convertit en plaisir. Ce n'est pas encore l'orgasme… mais c'est devenu plaisant. Le va-et-vient d'un objet que je contrôle n'est pas désagréable. Mais il ne s'agit toujours que d'un succédané qui focalise toute l'attention sur le rectum. Le plaisir est encore loin d'être total.
La photo n'est pas géniale, mais je testais un nouvel appareil, alors… à l'occasion une meilleure sera disponible.
Plus de vingt ans déjà que la jeune femme qui m'offrit ce petit ouvrage à l'occasion d'un anniversaire, est décédée dans un accident automobile. Scientifique déjà reconnue et pleine d'avenir, spécialiste de la poésie, elle me fit découvrir Giorgio Baffo (1694-1768), poète vénitien dont Casanova disait : "sublime, génial poète dans le plus lubrique des genres, mais grand et unique". D'ailleurs Baffo ne se définissait-il pas lui-même comme 'il poeta pornografo".
A la mémoire de mon amie disparue et du poète "pornographique", je ne résiste pas à vous en donner un extrait – et comme je ne suis pas italophone, je vous en restitue la traduction française :
SONNETS
GUSTI BRAMAI DALL'AUTORE
Sette donne vorria per mio solazzo
E tutte d'intorno le me stazze :
Una vorria, ch'l culo me licasse,
L'altra, che in bocca me tiolesse 'l cazzo ;
Do altre mi vorria sora un stramazzo
Che colla panza in sû le se butasse,
E menerghela infin, che le sborasse,
E che me stracco l'uno, e l'altra brazzo.
Altre do vorria in terra destirae
Per goder con I pie, de quando in quando
Darghe in mona de bone fregonae ;
E, accio no stases l'ultima de bando
Ghe vorria dar de gran bone licae,
PLAISISRS CONVOITES PAR L'AUTEUR
Sept, je voudrais pour mon bonheur sept femmes
Autour de moi toutes sept étant nues :
J'en voudrai une à me lécher le cul,
L'autre ma queue en bouche ; à mon programme,
Je voudrais sur un lit deux autres dames,
La panse en l'air, pour les branler si dru
Qu'elles déchargeraient et que fourbus,
Mes bras pendraient comme ayant rendu l'âme
Par terre j'en voudrais deux étendues,
Pour jouir avec les pieds, pour en plein con
De temps en temps les frotter bel et bon ;
Pour que ne soit en reste la dernière,
Je voudrais la lécher, puis dans son cul
Donner du nez en avant en arrière.
Ce fantasme nous vient du XVIIème siècle italien. Combien d'entre-vous, lecteurs, nous livreront leur fantasme européen du XXIème siècle.
Citation de Linda Williams, professeure à Berkeley et qui assurée la direction du livre « Porn Studies » dans un article de Libération sur l'introduction de l'étude de l'érotisme et de la pornographie dans l'Université californienne :
« Je me considère comme trop foucaldienne pour ne pas remplacer la prolifération de l’image pornographique dans le contexte de l’explosion des discours sur la sexualité dans la culture contemporaine. Nous vivons dans un monde où il est important de trouver ce que sont la sexualité et le plaisir à travers leurs représentations. Je ne sais pas si c’est bien ou mal, c’est comme ça et il est de mon devoir de regarder les choses en face ».
Un petit plus pour les amateurs néophytes d'Internet
Je propose à femme et à couple ou groupe d'amis de les initier à l'art de l'eroblog
Vous disposez d'un ordinateur et d'une connexion Internet haut-débit (câble, ADSL),
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à choisir votre plateforme de création d'eroblog
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A une amie très, très, très, chère avec qui je viens de déjeuner
Il n'y a pas de "berk", tout n'est que plaisir, et dans ce monde, c'est un cadeau
Il y a des cons partout, dans le milieu libertin comme ailleurs. Mais d'une manière générale, comme c'est un milieu qui se recrute par cooptation, je trouve qu'il y en a plutôt moins. C'est vrai que la relation corporelle est ici traitée au même titre que la relation intellectuelle. C'est bien de parler, c'est encore mieux de faire l'amour en parlant et d'en parler, encore après.
"Le meilleur silence après l'amour, c'est d'en parler". Louise Labbé.
Et ce n'est pas le seul sujet de discussion, le monde libertin n'est pas un monde étranger à
Quand au romantisme, c'est l'Université et la Morale qui l'ont défini, comme la courtoisie.
Crois-tu que les poètes courtois ne baisaient pas leurs belles, que les précieuses du XVIIème ne prenaient pas leur pied, que les merveilleuses merveilleuses du Directoire étaient frigides, et que Robbe-Grillet n'a jamais participé à des cérémonies secrètes, que Duras n'avait pas d"amants, et que Margueritte Yourcenar, bien qu'élue à l'Académie Française n'était pas lesbienne.
On trouve de tout chez les libertins, échangistes, mélangistes, bi, gay, lesbienne, trav, transsex… et on fait même des découvertes. Chacun à le droit de choisir ses ami(e)s. Parce qu'au premier degré de la relation corporelle, parce qu'il y a moins sinon pas de non dit, les relations humaines sont souvent plus simples.
Tu seras surprise, étonnée, inquiète, révolté… Ce n'est pas grave, c'est
Quand aux "petits chefs", vicieux, frustrés, frigides et aux "petites cheftaines", vicieuses, frustrées, frigides, c'est un bon moyen d'y résister.
Tu peux commenter tous les posts que tu veux, je serais heureux de t'entendre et de te répondre, en secret.
Pour la "découverte"… c'est quand tu veux.
Je t'embrasse.
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