Verbe excessivement actif, que le l'humanité passe son temps à conjuguer depuis le premier jour du monde, et qu'Adam et Eve savaient dans tous ses modes avant les conseils libertins du serpent. C'est le to leacher des anglais, le far l'atto venereo des italiens et le basiare des latins. Qant à son étymologie, elle est d'une clarté éblouissante même pour les aveugles. Agnès la devinerait. Baiser, verbe vient de Baiser, substantif, car la conjonction d'en haut précède toujours la conjonction d'en bas, et il est impossible pour une femme dont les petites lèvres ont été touchées par une bouche, de ne pas laisser toucher ses grandes lèvres par une pine. De ceci vient cela, dirait Hugo.

« et l'homme marié

Baise tout simplement quand il peut, sa moitié »

Protat

« le galant en effet,

Crut que par là baiserait la commère »

La Fontaine

« Parbleu, qu'un autre la baise,

J'aimerai mieux baiser mes sœurs. »

Collé

« Chaude de boisson, certain docteur en droit,

Voulut un jour baiser sa chambrière,

Fourbit très bien d'abord le bon endroit. »

Piron

Agréable en couple, transcendant en groupe

Se branler d'une main en lisant de l'autre un roman libertin : ou pincer le cul de sa voisine en trinquant avec son voisin.

« Souvent entre deux draps

Rêvant à ses appas,

Et d'une voix entrecoupée,

Je me dis, d'une main occupée,

Ah, comme on tirait

Chez elle, du vin clairet! »

E. de Prades

La main occupée ne le reste jamais très longtemps.