On peut avoir une bonne idée comme celle publié sur ce blog, le 18 août 2009, « Pour des cafés-sexe », chercher même en la concrétiser en créant une, puis deux pages Facebook (disparues pour cause debanissement à répétition, mais je suis aujourd'hui plus sage)... pour finalement la voir disparaître dans les limbes.

Trop tôt, je ne pense pas, l'idée n'était pas originale en soi, on peut même dire qu'elle était dans l'air. Encore aurait-il fallu avoir le temps, et celui-ci passe vite... et l'on est aussi parfois vélléitaire.

2009-2012
Enfin, Monsieur Chapeau l'a fait. Chapo, Monsieur Chapeau.

Ce n'est pas tout que de passer son temps devant un ordinateur, surtout si celui-ci fait partie de votre environnement professionnel naturel et que votre principale activité est de dactylographier... même si le « rich média » offre pas mal de possibilités de s'évader.

Mais « In the real life », ce n'est pas mal non plus.

Je me suis longtemps plaint que le « quant à soi » qui règne dans les clubs libertins (en France) n'était pas nécessairement bon au développement de nos pratiques. Voilà qu'une rencontre, un soir un peu humide, alors qu'on pouvait espérer voir se coucher le soleil sur Paris dans la moiteur de l'été, voilà qu'une rencontre d'un petit groupe hétérogène (des fortes têtes – elles se reconnaitront – d'autres un peu plus réservées) permet de mettre un corps et un visage sur des échanges dans l'éther d'Internet.

J'aime cette part de cooptation qui donne du sens aux groupes des « réseaux sociaux ».

Et j'aime aussi que bien que le libertinage soit notre lot commun, il se décline sur une palette assez large, de bandes dessinées, de films, d'expériences diverses et variées... même si l'heure tournant, on puisse finir sur l'intérêt du poil, l'existence du point G ou l'intérêt de tester les sex-toys.

J'ai pris plaisir à la participation de ce qui était pour moi, le « Premier Apéro » libertin. Simplement, je regrette, mais confirme Monsieur Chapeau dans son rôle de précurseur, de ne pas être passé à l'acte plus tôt. Mais ce dernier sait, que même si l'on veut faire simple, il y a quand même un peu de logistique derrière.

S'il continue à fédérer, on pourra sans doute lui filer un petit coup de main.