Il pleuvait quand je suis parti mais le capteur extérieur de la voiture affichait 0°C… il neigeait quand j'ai rejoint le "Sans Interdit" à Clermont-Ferrand.

Ce club bénéficie de deux avantages sur ses équivalents parisiens : pas de problèmes de voisinage, pas de problèmes de parking. Au cœur des usines, à deux pas du stade Michelin, le paysage n'est pas particulièrement génial surtout sous la pluie, la neige… mais, nous ne faisons pas du tourisme culturel.

Je n'étais pas revenu depuis quelques mois. Coup de chance (ou de malchance… on verra plus loin), la soirée était consacrée à la pendaison de crémaillère de la nouvelle décoration du club.

Au décor un peu kitsch a succédé un décor beaucoup plus sobre, je dirai plus zen jouant plus sur les jeux de lumière. Les dominantes restent chaudes, mais des tableaux dynamiques de couleurs un peu froides donne beaucoup de charme au bar.

Si la piste de danse n'a pas changé, la boule de bal à laissé la place au laser dans une ambiance de bonne qualité.

Pour le reste le "Sans Interdit" n'a pas changé. L'accueil reste avenant (même si, mais c'est mon constant regret, les hôtes aussi aimables soient-ils ne jouent-ils pas toujours leur rôle de mise en relation entre les gens… comme "homme – actuellement – seul", ce service serait bienvenu).

Vaste, le club joue sur les deux offres, le club et la thalassothérapie. Fort heureusement, les deux espaces sont bien séparés. Même si la thalasso peut être pratiquée en soirée, il semble qu'elle soit plutôt une activité diurne. En soirée, le club, des ses espaces câlins qui l'entourent est en lieu où chacun et chacune (chacune, surtout) peut mettre en valeur ses tenues les plus sexy (des tenues que je préfère sans question aux peignoirs et autres serviettes…).

Il y avait du monde pour cette soirée. Trop de monde à mon goût, surtout que l'équilibre entre couples, femmes et hommes seuls n'était pas en faveur de ces derniers.

Mais c'était une soirée-spectacle ! Sauf que le spectacle ne devait jamais avoir lieu.. pour cause de neige, les animateurs étaient  coincés quelque part entre "Auxerre et Avallon".

De 22h00 à minuit, le club n'a cessé de se remplir. Effet spectacle, très rapidement, l'élément masculin devenait rapidement  très majoritaire. Non qu'il n'y eut de jolies femmes (un message personnel pour les deux jeunes femmes, l'une blonde, l'autre rouge, toutes les deux en minijupes noires, l'une avec des bas résilles, l'autre des bas à coutures : vous étiez très bandantes ! un clin d'œil à celle arrivée toute en lingerie blanche et à celle en robe noire cuir et transparence… et aux autres aussi), mais cette majorité masculine n'est pas mon monde libertin. Cela ne me dérange pas, le club y trouve normalement son compte. Dans ce cas là, je romps… je me suis couché plus tôt ce soir là !