En reprenant l'ensemble du site pour réaliser la page « Les belles images du temps jadis », je m'aperçois que j'ai quelque peu délaissé un des projets initiaux de ce blog, décrire une trajectoire qui aboutit au choix d'une vie libertine. Sous la catégorie « continuité », je tentais de raconter comment, petit à petit, j'ai aboutit à ce choix de vie. A l'occasion de la création d'une page « continuité », je vais tenter de reprendre le cours des évènements.
Pour information « Continuité » est un hommage à John Brunner qui dans « Tous à Zanzibar » (Ed. Laffont) posait les prémisses, dans un livre, de l'écriture hypertexte.
Au milieu des années 70, j'ai l'occasion de faire de fréquents séjours à Copenhague, et plus particulièrement au bout du quartier d'Istegade, le quartier chaud de la capitale danoise où fleurissaient les sex-shops encore inconnues en France.
Il y aurait beaucoup à raconter sur ces séjours, mais restons en à l'occasion où j'ai eu pour le première fois l'occasion d'assister à un « Live show ».
C'est un rabatteur, sur cette avenue du sexe, qui m'a invité à assister à ce spectacle pour un prix qui était compatible à mes revenus d'étudiants.
Curieux par nature des infrastructures des villes, je l'ai suivi, dans une petite rue adjacente, dans un immeuble tout à fait banal. A l'étage, un appartement quasiment désert, sinon un salon avec un matelas par terre couvert d'un drap blanc et quelques chaises dignes de l'université française (c'est-à-dire tout à fait inconfortables !).
Une attente assez longue, le temps qu'une petite dizaine d'hommes occupent progressivement les lieux.
Au bout d'un moment, un couple entre dans la pièce, nus, ni beau, ni laid. Juste petite note, la jeune femme avait les cheveux blonds et longs.
Préliminaires, fellation, 69, un petit panorama des positions du Kama-Sutra. Ni génial, ni vraiment sordide.
N'étant plus puceau depuis un certain temps, je savais à quoi j'avais à faire. Mais je n'avais jusqu'à ce moment était acteur et jamais spectateur (j'avais écrit « spectacteur »).
Il me reste quelques impressions uniques de cette première expérience de « voyeur ».
D'abord, l'ambiance du groupe, lourde, épaisse, haletante, je suppose que quelques assistants auraient été prêts à sortir leur sexe pour se masturber.
Et mes sentiments, une certaine chaleur corporelle, une certaine fascination même si le spectacle n'avait rien de transcendant, le sentiment que « voir » pouvait permettre autant de sensations que de participer, des mouvements compulsifs des cuisses pour m'écraser le sexe bandé. Finalement, j'aime bien le mot de « spectacteur ».
Aujourd'hui, en club ou en soirée privée, je partage ces rôles d'acteur et de spectacteur. Et j'y trouve autant de plaisirs.
Pour conclure, ce live-show, je suis remonté le long d'Istegade, jusqu'à ce que je trouve une prostituée à mon goût. Je n'avais pas encore découvert les clubs échangistes.
J'ai eu du mal à trouver une image pour illustrer ce post. Celle-ci est la première trouvée qui pouvait faire l'affaire (encore que le décor est encore trop élaboré).
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Désolé pour la réponse un peu tardive : http://adulte-ere.over-blog.com/article-25023365.html
Acteur/spectateur dans une soirée ou un club libertin. Aucun problème, bien au contraire “ All the world's a stage, And all the men and women merely players….”
Le live-show était autre chose. Je ne sais pas s’il en reste aujourd’hui encore comme spectacles. Deux à trois autres posts sont à venir à ce sujet.