A la différence des communautés gay, lesbienne, sado-maso peut-être, il semble qu’il n’existe pas de "communauté libertine" (adepte des sexualités libérées différentes de celles précédemment citées). Je peux sans doute me tromper, mais j’ai plus souvent eu à faire à les bandes d’ami(e)s, la notion même de club (comme structure associative) est détournée de sa nature au profit de clubs qui ne sont que des boites de nuit améliorées (néanmoins plus attrayantes à mon grès).

Les anglo-saxons en général (et les canadiens en particulier) ont su faire du libertinage, une activité sociale à part entière… nous en sommes encore loin.

Comme pour les communautés pré-cités, le « coming-out », l’affichage public de ses préférences ne peut se faire que dans un contexte, où les orientations sexuelles, même s’il elles ne sont pas toujours comprises, sont au moins tolérées par un grosse majorité de la population. Nous en sommes, en France, encore loin du compte.

Il ne faut pas désespérer, il fut des siècles libertins où la licence fut vive, je pense au XVIII ème siècle et à la  période du « Directoire » en particulier où les femmes pouvaient se promener seins nus ou dans des robes transparentes dans les rues de Paris.

Le projet est-il de retrouver cette liberté… je ne sais pas, tout au plus, aujourd’hui, il est que chacun, beau ou laid, gros ou maigre, grand ou petit, bien ou mal monté, la poitrine triomphante ou le sein tombant, la fesse ferme ou en goutte d’huile, puisse vivre ses passions sans craindre la rumeur publique.

En même temps que des tendances à la réaction morale, des voix se font entendre, malheureusement dans des milieux plutôt protégés (je pense à Catherine Millet, à Patrick Sébastien …) pour donner au libertinage un peu de champ par rapport à l’ordre bourgeois.

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Pour plus d’informations sur le libertinage social au Québec : Association des Echangistes du Québec