Verbe excessivement actif, que l’humanité passe son temps à conjuguer depuis le premier jour du monde, et qu’Adam et Eve savaient dans tous ses modes avants les conseils libertins du serpent. C’est le "to leacher" des Anglais, le "far l’atto venero" des Italiens et le "basiare" des latins.
Quand à son étymologie, elle est d’une clarté éblouissante même pour un aveuglge. Agnès la devinerait.
Baiser, verbe, vient de Baiser, substantif, car la conjonction d’en haut
précède toujours la conjonction d’en bas, et il est impossible à une femme dont les petites lèvres ont été touchées par une bouche, de ne pas laisser toucher ses grandes lèvres par une pine.
"De ceci vient cela", dirait Hugo
… Et l’homme marié
Baise tout simplement, quand il peut, sa moitié
Protat
… Le galant, en effet
Crut que par là baiserait la commère
La Fontaine
Parbleu, qu’un autre la baise,
J’aime mieux mes sœurs
Collè
Chaud de boisson, certain docteur en droit,
Voulant un jour baiser sa chambrière,
Fourbit très bien d’abord le bon endroit.
Piron
Dictionnaire érotique moderne, Alfred Delvau, 1850
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