Je m'étais promis de faire un billet sur cette exposition. Et le temps passe. Revenu à ma source, l'exposition aurait du être close le 28 octobre 2012. Coup de chance, en vérifiant sur le site de la Galerie, je découvre qu'elle est prolongée jusqu'à la fin du mois de décembre 2012. Une chance à ne pas manquer.
La prostitution n'est pas mon monde, a fortiori la prostitution homosexuelle masculine. Mais si ce n'est pas mon truc, cela ne m'empêche pas d'être curieux, de ne pas juger et de partager avec ceux que cela concerne un intérêt pour l'histoire des mœurs autres que ceux qui relèvent de la morale traditionnelle.
J'ai choisi cette image pour son côté évocateur, elle n'a à priori rien à voir avec cette expositon
Cette exposition « Hôtels garnis. Garçons de joie - Prostitution masculine - Lieu et fantasmes à Paris de 1860 à 1960 » fait l'objet de l'édition d'un catalogue en « édition très limitée » ; 900 exemplaires, vendu uniquement à la galerie et sur Amazon : En raison de son sujet, il n'entrera probablement pas dans l'Enfer d'Adulte-ere . 79 euros n'est pas une petite somme, je la réserverai à des sujets plus proches de mes centres d'intérêts. Mais, si cela vous passionne, vous êtes informés :
En 376 pages et 335 illustrations, dont des documents uniques des Archives de la Préfecture de Police, Nicole Canet vous présente les mille facettes de la prostitution masculine à Paris, de 1860 à 1960, révélant un monde sulfureux et sensuel, méconnu et clandestin.
À travers une iconographie aussi abondante que rare, vous découvrirez les différents lieux de ces plaisirs au masculin : Un grand chapitre recense une trentaine d’adresses, du célèbre Hôtel Marigny, rue de l’Arcade, où Marcel Proust se rendait régulièrement, au fameux Hôtel du Saumon, « le bordel de Saïd », passage Ben Aïad dans le 2ème arrondissement. L’écrivain américain Édouard Roditi dans un récit, à ce jour inédit, évoque la fréquentation de ce lieu par Proust. Saïd fut là des années durant, environ de 1919 à 1948, recevant les clients avec un brin de jasmin à l’oreille, il disait : « Un rien me pare ! »
Vous savourerez un chapitre illustré et commenté par un habitué des lieux : l’hôtel de passes Impasse Guelma à Pigalle chez « Madeleine », qui fit des années durant, la joie des clients en quête de garçons.
Des bars aux bals, des jardins aux vespasiennes, en passant par l’atmosphère torride des bains de vapeur, vous croiserez les occasionnels, comme les marins et les militaires, mais aussi les entretenus, les garçons de plaisir et leurs souteneurs. On ne vous cachera rien des jeux sexuels de ces messieurs, des tableaux vivants au sadomasochisme, et pour couronner le tout, on vous fera entrer dans le cabinet secret d’un Bordel d’hommes.
Au détour d’une rue ou dans l’intimité d’une chambre, il vous semblera croiser les ombres de Marcel Proust ou de Jean Genet, de Roland Barthes ou de Pier Paolo Pasolini.
Jusqu'à fin décembre 2012
Galerie au Bonheur du Jour
11 rue Chabanais75002 Paris
Du mardi au samedi 14h30-19h30
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