Un détournement du poème de Kipling, qui n’était pas encore satisfaisant… Les variantes sont entre parenthèses…

'Si tu peux voir une (ta) femme, ou un (ton) mari s'offrir
Sans en être jaloux (jalouse), sans devoir pâlir
Et être spectateur (spectatrice) pour voir son (sa) partenaire
 

Se donner tout entier, sans parler d'adultère 

Si tu peux tout permettre, dans les fêtes charnelles
Si tu peux accepter et sans mot laisser faire
En trouvant ton plaisir dans l'extase de l'autre
Sans peur qu'un autre amour ailleurs ne t'emporte 

Si tu peux supporter d'entendre les paroles
Murmurées par un(e) autre au secret de l'alcôve
Et de voir, devant toi, s'unir leur bouche folle
Ou un(e) autre oser, ce que jamais tu n'oses ou n'as jamais osé 

Si tu peux rester digne, même dans le vulgaire (au sens péjoratif ou non)
Et lui faire l'amour par un(e) intermédiaire
Pour le faire toi-même à un tout autre corps
Sans altérer, ensuite, dans ton espace, les rapports 

Si tu sais qu'elle est heuseuse (qu'il est heureux), sous les assauts d'un(e) autre
Et qu'elle (qu'il) te sait plaisante au bras d'une personne vous étrangère 

Que son coeur est libre, et qu'elle (qu'il) te voue son plaisir, sa jouissance
Que tu honores un(e) autre mais qu'elle (qu'il) reste une amante (un amant) 

Si tu sais oublier, lorsque le jour survient
Pour redevenir amis et ensemble être bien,

Heureux d'avoir donné à l'autre d'autres rêves
En s'aimant tout autant lorsque le jour se lève

Si tu peux rencontrer de nouvelles conquêtes
Et partager tous ensemble les frissons et les jouissances

Si tu sais séparer joies du coeur et plaisirs du sexe
Et prendre comme jeu ces ivresses des sens

Si tu sais vous offrir d'autres mains, d'autres corps
Et en sortir fatigués et plus heureux

Si tu sais partager sans aucun sacrifice
VOUS pourrez alors être de vrais libertins...''