A mon sens, une des plus beaux textes pornographique, je dis bien « pornographique » écrit par une femme, même si un homme a, un peu, participé à sa rédaction : Henri Miller.

Oeuvre de commande pour un lecteur inconnu,initialement publié sous le nom de « Delta de Venus » (tout un programme), Anïs Nin revendiquait haut et fort ces nouvelles en écrivant : « En les relisant, bien des années plus tard, je m'aperçois que ma propre voix n'a pas été complétement étouffée. Dans de nombreux passage, de façon intuitive, j'ai utilisé le langage d'une femme, décrivant les rapports sexuels comme les vit une femme. J'ai finalement décider de publier ces textes érotiques, parce qu'ils représentent les premiers efforts d'une femme pour parler d'un domaine qui avait été jusqu'alors réservé aux hommes ».

Bien que riche de nombreux amants célèbres, Anaïs Nin est la chantre de la bisexualité féminine, preuve qu'elle peut être assumée et n'est pas le passage obligée d'une femme pour satisfaire aux besoins d'un amant (assez peu libertin) qui attendrait d'elle que certaines tentations saphistes l'aide à la tromper tout en la rendant consentante.

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