Le générique
Critiquer une œuvre peut tout aussi bien dire essayer de la comprendre que descendre en flammes son contenu.
Je n'ai pas la prétention de refaire ce documentaire, mes de mon expérience, de mes souvenirs, de mes lectures, de mes analyses, s'il comporte des éléments « justes », d'autres ma paraissent non seulement surfaits mais, bien pire, comportent de graves erreurs factuelles ou d'analyse.
Ce n'est pas tout de vouloir informer les gens, encore ne faut-il pas jouer sur le scandaleux ou l'exotique pour tenter de créer chez le spectateur, le frisson de l'interdit qu'il ne pourra
jamais transgresser.
Mais commençons par le commencement
Je sais gré à la réalisatrice d'avoir choisi l'esthétique de l'époque pour illustrer son générique. Et ces images ne sont pas sans me rappeler les illustrations de Tito Topin pour « La langouste ne passera pas » (1966 environ),
le générique de « Tout le monde il est beau » (1972) pour retenir des références connues et communes,
mais aussi des références à des journaux comme « Oz » (1970)
« Suck »
ou « Actuel » (1970),
Je pourrai aller chercher bien d'autres références (dans la littérature, les arts graphiques, le cinéma...), ces dernières sont venues spontanément à mon esprit.. Simplement, je note qu'entre 1966 (au moins) et 1970, le ver était dans le fruit du conformisme sexuel bourgeois... et que le film « Emmanuelle » dont il sera question un peu plus tard ne sortit qu'en juin 1974.
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