Le sexe de groupe apparait dans les sources littéraires, les graffiti et l’art. Suetone affirme que l’empereur Tibère appréciait regarder des groupes de gens ayant des relations sexuelles et décrivait les chaines créées par les hommes et les femmes :
« Dans sa retraite de Capri, il a rassemblé une chambre à couché qui est le théâtre de ses débauches secrètes. Il y a rassemblé une compagnie de prostitués hommes et femmes et d'inventeurs de monstrueux accouplement (qu'il appelait spintriae), de telle sorte que s'entrelaçant et formant une triple chaine d'un commun accord ils se prostituaient en face de lui pour enflammer ses désirs (triplici serie connexi) ».
La plupart des triolismes mettent en scène deux hommes pénétrant une femme. Un médaillon gallo-romain montre deux hommes couché sur une slit, un à droite et un à gauche, avec une femme entre eux. Un autre montre une femme chevauchant un homme allongé alors qu'un autre homme est derrière elle prêt à la pénétrer. Une autre configuration bien moins commune est un homme pénétrant une femme en levrette alors qu'il est lui-même sodomisé par un autre homme, scène trouvé chezCatulle dans Carmen ainsi que dans l'art. Catulle dit clairement que cette scène est humoristique, peut-être car l'homme au milieu est un cinaedus, un homme qui aime être sodomisé mais qui est aussi considéré comme séduisant par les femmes.
Les parties à quatre (en) apparaissent aussi dans l’art romain, typiquement deux hommes et deux femmes, parfois en appariement de même sexe. Un exemple de partie à quatre dans les Thermes suburbains de Pompéi montre ce que les romains considèrent comme le rôle supérieur. Une femme à l'extrême droite est agenouillée devant un lit pour faire un cunnilingus à une femme ; cette femme fait une fellation à un homme agenouillé devant elle et cet homme lui-même est sodomisé par un autre homme qui est représenté en tant que victor : il agit pour uniquement pour assouvir son plaisir sans donner de plaisir aux autres et regarde directement le spectateur avec un geste de la main triomphant.
Un épigramme latin du poète gallo-romain Ausone (IVe siècle) est une devinette qui joue avec la familiarité des configurations de sexe de groupe :
« Trois homme sont au lit ensemble : deux commettent la débauche (stuprum), deux sont victimes de débauche
Cela ne fait pas quatre hommes? »
Vous vous trompez : les deux hommes aux extrémités comptent comme une seule offense mais celui du milieu à la fois actif et passif. »
Source : Wikipedia
Décembre 2024 | ||||||||||
L | M | M | J | V | S | D | ||||
1 | ||||||||||
2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | ||||
9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | ||||
16 | 17 | 18 | 19 | 20 | 21 | 22 | ||||
23 | 24 | 25 | 26 | 27 | 28 | 29 | ||||
30 | 31 | |||||||||
|
Commentaires