S'il est un pornographe (au sens stricte du terme), un philosophe, un libertin que j'aime par dessus tous, c'est bien Georges Bataille. Il n'est pas si fréquent qu'on lui rende hommage, alors, ne manquez pas cette exposition.

Le Musée Zervos vous invite à découvrir le travail de André Masson, Jean Fautrier, Hans Bellmer, Georges Bataille à travers une exposition intitulée " Sous le signe de Bataille, Masson, Fautrier, Bellmer". Découvrez cette exposition à Vezelay qui sera ouverte du mercredi 27 juin 2012 au jeudi 15 novembre 2012.

Quarante ans après sa mort, le musée Zervos met à nu l'œuvre de l'écrivain Georges Bataille, qui bouleversa les codes de la littérature et l'approche de l'œuvre d'art dans la première moitié du XXème siècle.

"Sous le signe de Bataille, Masson, Fautrier, Bellmer" dévoilera du 27 juin au 15 novembre, une cinquantaine de dessins et gravures érotiques d'André Masson, Hans Bellmer et Jean Fautrier, en hommage à l'écrivain français enterré à Vézelay en 1962. Tout au long du parcours muséographique, les visiteurs pourront découvrir les affinités de ces trois artistes pour l'esthétique de Bataille. Tous issus du courant artistique surréaliste, ils se sont liés d'amitié avec lui dans les années 1930 avant d'illustrer successivement ses petits traités érotiques.

Le musée Zervos donne l'occasion au grand public de voir ces illustrations, d'un érotisme cru, organique et métaphorique, où la femme est visiblement l'avenir de l'homme.

Georges Bataille, figure de l'irrespectueux

Au début du XXème siècle, les tabous sont devenus l'objet de textes majeurs. Parmi les écrivains subversifs de l'époque, Georges Bataille est le premier à avoir donné aux transgressions une place primordiale dans la littérature. Un art qu'il considérait authentique.

Empreint des écrits et pensées de Freud et Lévi-Strauss, les romans de Georges Bataille possèdent une profondeur philosophique et émotive considérable. Des textes à la fois psychologiques et ethnographiques qui peuvent plonger le lecteur dans un univers à la limite de la morbidité.

Mon enfer privé