Une question, sur Facebook, qui mérite de prendre le temps d’y répondre. Aussi, ma réponse risque d’être faite en plusieurs parties.

Il est nécessaire de définir ce que l’on entend par libertinage. Ce concept recouvre plusieurs réalités qui auront des impacts différents selon l’âge.

Commençons par la fin. J’ai été, un jour, en présence, dans un club libertin parisien, d’une libertine (une personnalité !) qui ne devait pas être loin de ses 80 ans. Elle était entourée d’une groupe de jeunes qui semblaient tous disposés à lui faire plaisir. A son avantage, elle avait un corps qui n’était que peu meurtri par l’âge. Et elle pratiquait l’art de la conversation aussi bien que l’art du sexe avec manifestement beaucoup d’à-propos et de plaisir.

Aussi, je considère qu’il n’existe pas de limite supérieure, à partir du moment où l’individu(e) se sent bien dans sa peau.

Nombre des libertins des textes du XVIIIème ne sont pas des jeunes gens à tablettes de chocolat, de libertines non plus.

Tout comme le monde naturiste, que je ne confonds pas avec le monde libertin, gomme les stéréotypes que tentent de nous imposer les journaux de modes, le libertinage devrait également s’efforcer d’aller au-delà des apparences. On est libertin dans la tête avant de l’être dans le corps…. Après, c’est une question d’opportunités, de gouts, de choix…

(à suivre…)

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