" Tu la sens ma grosse queue dans ta chatte ! ".

Outre que " grosse " n'est pas une garantie du plaisir, cette citation d'un (ou de plusieurs) film(s) pornographiques contemporains, si elle était unique ne poserait aucune question. Elle est malheureusement répétitive et finit par lasser.

Nous perdons notre vocabulaire. La répétition, autrefois condamnée par les instituteurs, devient la norme. Combien de textes érotiques sur le net contiennent dans les quelques lignes de description d'une sauterie sexuelle sept fois le mot " bite " et six fois le mot " minou ".

Un peu court, un peu triste.

Si Marcel Béalu dans sa préface à son " Anthologie de la poésie érotique " (Editions Seghers) recense quelques trois cent mots ou expressions désignant le sexe masculin, vous n'aurez pas toujours le volume sous la main.

Alors vous vous reporterez à la page de Wikipédia consacrée à ce sujet : fr.wikipedia.org, qui si elle propose une liste moins riche en métaphores que celle du poète vous proposera des traductions dans de nombreuses langues comme ce 小 弟弟 (petit frère chinois) ou ce 太マラ - ふ とマラ (gros sexe japonais).

La langue française peut parfois se laisser envahir !