Une bonne nouvelle pour l'amateur de sexe vintage que je suis, la naissance d'une nouvelle revue « Cinérotica » en kiosque à la fin du mois de septembre.

Raconter tous les mois l'histoire du cinéma érotique et pornographique français en 16 et 35 mm, avec un magazine thématique et un dictionnaire des films.

Sur le site internet, des films en V.O.D. seront proposés aux lecteurs.

Le magazine

Il s'agit d'une revue de 36 pages illustrées en couleurs, abordant le cinéma français érotique et pornographique, sous des angles historiques, thématiques et esthétiques.

Chaque numéro sera composé d'un seul sujet : l'érotisme dans les années 1920/30 et le porno clandestin ; l'érotisme des années 1950, le cinéma sexy des années 60-début 70 ; l'arrivée de la pornographie ; la loi X et la censure ; le porno comique ; érotisme et fantastique ; l'homosexualité au cinéma et le porno gay ; le cinéma naturiste ; les films de strip-tease ; la mise en scène de l'acte sexuel, les codes et les enjeux de la pornographie ; José Benazeraf ; le sadomasochisme ; le ghetto des salles spécialisées ; les grandes hardeuses ; pornographie et pornophobie, etc.

Des entretiens exclusifs avec des cinéastes et des comédiens seront publiés.

Le dictionnaire des films

D'A bout de sexe à Zob, zob, zob, le recensement de plus de 1700 titres érotiques et pornographiques, répertoriés par ordre alphabétique.

Pour chaque titre : la fiche technique complète, le résumé, l'avis critique original, des notes (sur le tournage, l'avis de censure), la date de sortie (avec les salles d'exclusivité), les titres alternatifs.

Il accompagne tous les mois la revue, sous forme de fascicules à suivre. L'ensemble composera in fine une encyclopédie (un boitier sera bientôt mis à disposition pour les abonnés)

Ce travail a été réalisé avec l'aide du Centre National du Livre.

Les films en V.O.D.

Sur le site internet, il sera proposé des courts métrages pornos clandestins ou amateurs des années 1920-60, ainsi que des strip-tease et des petits films naturistes des années 1950-60. Beaucoup d'entre eux, rares, inédits, proviennent de collections privées.

www.cinerotica.fr (Site encore en construction)

Libertine autrice de « La Vie sexuelle de Catherine M. », Catherine Millet (prononcer comme la céréale et non Miyet comme Billet) a connu les affres de la jalousie qu'elle décrit dans un récit qui fait fureur en cette rentrée littéraire : « Jour de souffrance ».

La question de la jalousie potentielle ou vécue étant une question récurrente dans les rapports qu'entretiennent les couples libertins entre eux, il faut écouter C.M. en parler avec intelligence, distance et humanité dans cet interview avec Yves Calvi.

A écouter ou a podcaster : www.radiofrance.fr avant que l'interview ne disparaisse du site de France Inter.

A défaut de pouvoir les visiter en « Live », Internet offre la possibilité des visites virtuelles.

Alors ce post lance un tour du monde des musées de l'érotisme en commençant par l'Allemagne

Installé à Berlin l' « erotikmuseum » a été créé par Beate Ushe, la grand-mère de la pornographie européenne contemporaine.

Elle a su développer le business du sexe, le site de son musée en est une bonne preuve. Un série de quelques pages sur des thèmes divers n'offrent que quelques vignettes (les thumbnails des débuts de l'Internet) miniatures. Pour en savoir plus, il suffit de sortir sa carte de crédit.

Dommage, nous n'en saurons pas beaucoup plus.... A moins d'aller faire un tour à Berlin, puisqu'il paraît que c'est un des 5 musées les plus visités de la ville

L'erotikmuseum

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