Il est évident que les experts, les passionnés et les technophiles n'auront rien à découvrir dans de post.

Mais par expérience, bon nombre des usagers d'Internet ne sont pas toujours au courant des possibilités offertes par nombre d'outils.

Pouvoir suivre l'actualité des blogs qui vous intéressent sous avoir à rechercher l'adresse du site, son emplacement dans les "bookmarks" surtout quand celle-ci ne sont pas toujours bien indexées ou classées, est une vraie perte de temps. Va quand on en suit quatre ou cinq, à 84, cela devient extrêmement difficile...

Alors vous avez téléchargé et installé sur votre ordinateur un de ces agrégateurs de flux

Prenons l'exemple de RssBandit (ni meilleur, ni moins bon qu'un autre, et quand on a compris le système pour un, on l'a compris pour pratiquement tous les autres...) 

Vous avez exécuté le programme et êtes arrivé à la première page d'accueil qui a souvent cet aspect là :

L'onglet, il est là et si vous cliquez sur cet onglet, voilà une nouvelle "fenêtre" ouverte

A cet instant, vous avez deux solutions :

• soit vous ignorez si le blog ou le site (cela marche aussi pour tout site Internet ) possède un flux RSS

•  soit vous avez repéré le petit pictogramme suivant sur sa page d'accueil

Dans le premier cas, vous copier l'adresse du site dans l'espace titré "URL"

Dans le second faites un copier (clic droit -copier le lien) sur la petite image marquée "RSS" et faites un coller l'espace titré "URL"... voilà le résultat :

(Notez que je suis dans un processus d'auto-surveillance, puis que c'est l'URL de ce blog (http://adulte-ere.over-blog.com/) que j'ai entré (une manière de se suivre)

Il existe un petit boutin "Dét(ecter) le titre du flux". Cliquez !

Le résultat

A partir de cette fenêtre, vous pouvez ranger les flux dans vos catégories (comme pour les préférences dans un navigateur)

Cliquez alors sur "OK"

Regardez à gauche :

A partir de là, une seule manip régulière

vous permettra de mettre à jour, à votre guise, et de prendre connaissance, à tout moments, des nouveaux posts sur les blogs que vous suivez. 

Le temps qui vous avez gagné vous permettra de poster plus de commentaires et plus rapidement

Bonne lecture et bonne écriture

Au fil des années, j'ai tout connu :

Les langes

La culotte "Petit Bateau"

Le slip Kangourou et sa portière inutile, j'ai toujours préféré passer la verge par-dessus l'élastique

Le slip taille basse. Le début de la Libération, enfin, la lingerie masculine pouvait espérer être  un jour esthétique.

Enfin, un jour, pour plaisanter, quelques collègues (masculins et féminins) de travail m'ont offert mon premier string. Cela date déjà un peu.

Pour me faire plaisir, ils avaient eu le courage de se rendre, en groupe, dans un sex-shop. Il en fallait encore un peu de ce courage pour rentrer dans une boutique de cul, surtout pour des gens qui n'en avaient pas l'habitude. J'aurai aimé assister au spectacle de ces garçons et ses filles, d'âges très différents, qui pour moi, en pouffant de rire (sans doute), regardant discrètement revues et sex-toys.

Je ne sais s'ils ont conservé un bon souvenir de cette visite, je ne sais même s'ils y sont retournés pour leur consommation personnelle. Je l'espère, indirectement, j'aurai participé à leur plaisir.

Quand au string, c'est une "bourse à bourses" façon peau de léopard. J'ai cru longtemps que le ridicule pouvait tuer. Je n'ai jamais osé le porter. Jusqu'à maintenant que je sais que le ridicule ne tue pas, que pour son plaisir et celui des autres, on peu tout s'autoriser du moment qu'on ne met personne en danger. Un soir, dans un club échangiste, j'inaugurerai mon string léopard en pensant à ses collègues aujourd'hui dispersés.

 Porte jarretelles : 2

String homme : 1

Taxi : 1

A trouver dans la liste

Ce matin, j'ai adressé à mon amie L…, qui est trop loin de moi, cette érection matinale.

Jacques Prévert me pardonnera

Je l'embrasse.

C...

La "p’tit affaire" est rapide, la "p’tit affaire" est toujours trop rapide.

On se voulait braquemart triomphant et endurant, on se retrouve la quéquette molle et ridée, grasse d'un mélange de lubrifiant et de sperme. Et c'est tout juste si la "toilette" finale est comprise dans l'acte. "Je peux me nettoyer", "Bien sur, chéri". Ne m'appelle pas "chéri", ni avant, ni pendant, ni après. Mon prénom, si tu veux, juste pour cette couche d'intimité illusoire, mais pas plus… ni mots gentils, ni mots grossiers… le silence, la rapidité. J'aurais aimé te dire pourquoi je t'avais choisi, pour ton corps, pour ton allure, pour la promesse de tes lèvres, par curiosité… mais on ne dit pas ces choses là à une prostitué. On discute, on paye, on baise, on s'en va.

On se rhabille, maladroit, le slip, les chaussettes qu'on n'oublie jamais d'enlever (vieux souvenirs des images pornographiques hilarantes du  siècle dernier), pantalon, chemise, veste.

Allez salut. Pas tout à fait, de nuit comme de jour, je me suis toujours efforcé, lorsque la fille sortait avec moi de l'accompagner jusqu'à l'entrée, sur la rue. Et de la laisser là, sur son bout de trottoir, après l'avoir salué. Consommer du sexe vénal, n'empêche pas nécessairement d'être un goujat.

Quel plaisir tirer d'un rapport avec une prostituée :

La quête : moi, client,  j'ai arpenté le trottoir autant sinon plus que mon hôtesse. Ne pas se tromper sur son choix, même si la prestation reste toujours la même et rêver : imaginer le corps sous les vêtements, tilter sur un bas noir haut perché ou la naissance d'une jarretelle, ne pas trop en voir (les nudistes en petites tenues, très peu). On ne compare pas les prix, on espère le meilleur rapport qualité/prix.

Le coup de queue : trop rapide, frustrant, pas de préliminaires pour celui qui leurs accorde plus d'importance, et pour lui, et pour sa partenaire. Le pompier bâclé, la minette estompée, la position déréglé, l'orgasme ignoré.

Sans traces : Pas de mémoire du rapport vénal… au plus auras-tu envie d'une bonne douche autant que la fille au turbin à la fin de sa journée. Pas d'histoire à raconter. Les filles que j'ai payé se compte sur les doigts des deux mains (et un petit peu plus). J'ai fini par comprendre, soulagé, que cela n'avait pas d'intérêt.

Au-delà de la morale petite-bourgeoise, je n'ai pas de jugement moral à porter sur cette profession. Tout au plus, au vu des changements actuels, majorités d'immigrées (maghrébines, africaines, de l'est), repoussées vers la zone inhumaine des voies rapides automobiles, pourchassées par les nouvelles lois sur le racolage… je me dis qu'elles ont raison de réclamer un statut de "travailleuses du sexe".

Ce statut leur permettrait de réintégrer les lieux de vie (Qui se souvient encore que Moyen-âge, les cathédrales figuraient parmi les principaux lieux de racolage ?). On fait de nos villes des lieux aseptisés : rendez nous la musique, rendez nous les filles, elles font parties du paysage. Qui dit statut, dit formation, pourquoi pas même, formation permanente. Je ne conteste pas leur expertise, mais elles auraient beaucoup à gagner à passer du vite-fait/bien fait au travail bien fini d'une court(art)isane.

Depuis cette courte période de ma vie, j'ai renoncé à l'amour tarifé… il y avait tellement d'autres pistes à explorer.