De retour après quelques jours de vacances sans ADSL (enfin, presque, j'ai bien au moins 5 jours de travail à distance, mais bof !!!)
Reposé (presque), j'ai accumulé pas mal de matière pour ce blog.
Une bonne nuit de sommeil et hop, on y retourne.
En attendant, j'ai trouvé cela sur le chemin :
Un seul mot d'ordre : "Après les nains de jardin, libérons les mannequins de lingerie !".
Les dimanches soirs peuvent être longs à la campagne, surtout si l'on a choisit de se reposer.
Alors soirée télé, ce dimanche là.
J'avais été prévenu dans la journée, l'autopromotion de France
Par chance (ou par malheur), j'ai zappé à la fin du film dominical sur la chaîne publique (comme les filles du même nom ?).
C'était la première fois que je suivais cette émission à la réputation sulfureuse.
J'ai subi, non sans amusement – il tenait bien son rôle, avec répartie, de promotion pour le film "Entre ses mains" – Benoît Poelvoorde que j'apprécie peu comme comique, mais que je verrai sans doute dans un rôle plus tragique. Je me suis tapé la chronique de Guy Carlier, frappé par l'insignifiance du contenu doublé d'un manque total d'écriture… jusqu'à ce que l'animateur vedette, "Marc-Olivier Fogiel" (Marc'O pour les intimes dont je ne suis pas) annonce l'arrivée de Denise.
Denise, j'ai eu deux fois l'occasion de l'entrapercevoir dans son club de
Les grands interviewers ont-ils disparus de la télé (les Glaser, Polac, Pivot, et tous les autres… sans jugement de valeur de ma part, juste le constat d'un véritable savoir faire) pour laisser la place à des "petits marquis" auto-suffisants, auto-satisfaits et narcissiques à souhait.
Marc'o ! (tutoiement de mépris de rigueur), comment as-tu pu massacrer, en moins de dix minutes chrono, l'interview d'un personnage qui accepte pour la première fois de s'exprimer chez toi à visage découvert et qui, que son statut soit réel ou le fruit d'une promotion, est présentée comme la "papesse" du libertinage contemporain (600 000 amateurs qui vivent sur d'autres règles que celle de la morale bourgeoise traditionnelle).
Dix minutes à peine pour une femme dont la maturité rayonnait sous sa coiffure claire et dans ses yeux lumineux, dix minutes pour lui couper la parole, dix minutes pour répéter trois fois que jamais (au grand jamais) tu n'avais mis les pieds dans un de ces lieux de débauche (au point même d'avoir refusé l'invitation de
Et le comble, mépris du public, incompétence professionnelle, alors même que tu interrogeais ton invitée sur les origines de son parcours, alors qu'elle s'exprimait sur les deux hommes qui avaient marqué sa vie, une rupture, la perte de sa fleur, d'une voix de puceau, il a fallu que tu la coupe pour préciser "à quinze ans !". Q'en avions nous à faire à treize, à quinze, à vingt et un… Denise comme moi n'a été majeure qu'à vingt et un ans et elle semble l'assumer.
Et son chat… Sébastien explique clairement le pourquoi de cette relation avec cet animal. Je n'aime pas les chats, mais je respecte…. Marc'o, tu rêvais de lui faire parler de sa chatte, mais tu n'en étais pas capable, tu n'en as pas eu le courage non plus. Denise t'a cassé en révélant que sa vie sexuelle était satisfaisante et qu'elle était heureuse du rôle qu'elle jouait dans son club.
Denise avait beaucoup d'autres choses à dire puisqu'elle s'assume. Par pitié, qu'on lui trouve un créneau d'une heure, même en fin de soirée avec double cryptage, mais qu'on lui donne un interlocuteur valable pour la laisser s'exprimer.
Marc'O est comme une fille de joie dans une maison "publique", il promet beaucoup, touche le prix de la passe et salope le boulot.
A quand un temps d'antenne pour les libertins comme pour les "partis" représentés dans les Chambres et les "syndicats" représentatifs ?
Femmes et couples libertins de Paris et d'Ile-de-France, ne mnquez pas ce post
Lu dans Libération de ce matin :
Le préfet du Loiret menace d'expulsion une gamine malienne de 13 ans que sa grand-mère au pays, veut faire exciser : "Une fille qui n'est pas excisée est sale, malade, jetée comme une marchandise…".
Le Secrétaire général de la Préfecture : "Les associations de défense des droits de l'homme contestent la loi ou
L'histoire bégaye. Les "Hauts"-fonctionnaires repassent les plats. Papon n'était-il pas Secrétaire général de la Préfecture de Gironde et on sait ce qu'il en est advenu…
Parce que dans libertinage, il y a "liberté", cet ouvrage imposant à sa place dans mon enfer.
C'est du lourd, du solide, du scientifique, mais pour le quinquagénaire que je suis, c'est l'occasion de revenir sur sa jeunesse, pour les trentenaire et les quarantenaire, d'avoir des regrets, pour les plus jeunes, d'avoir de l'espoir.
Sous la forme d'une encyclopédie, toutes les utopies, les révoltes du XXème siècle sont passées en revue. L'écriture est légère et toutes les notices se lisent comme de petits romans. Les illustrations sont très riches.
Le thésaurus pour le libertin :
Amazones, Amour Libre, Avortement, Backrooms, Bikini, Drags Queen, Naturisme, Piercing, Pornographie, Sadomasochisme, Travesti, Transsexualité pour le Corps
Les acteurs sont aussi présent : Miller, Reich.. et les œuvres d'art : "Histoire d'O".
A lire lentement et surement
Editions Larousse, Collection In Extenso
Si j’avais, en son temps, lu tout « emmanuelle » (nous aurons bientôt l’occasion de faire entrer cette suite dans cet « Enfer »), je n’avais pas lu « emmanuelle, leur pape et mon eros ».
Cette suite de petits essais très courts, suivis de deux contes érotiques, précise l’attitude adoptée par Emmanuelle Arsan vis-à-vis de l’érotisme et d’une sexualité libre.
A cet égard, même déjà ancien, le livre mérite sa place dans la bibliothèque de tout érotophile.
Quelques notations, en sus des citations figurant déjà dans le blog :
On y apprend que l’emmanuelle rêvé d’Emmanuelle Arsan avait les cheveux longs et noirs (de la fidélité des cinéastes, que le mari d’emmanuelle n’est dans le film qu’un snobinard prétentieux et sentencieux et que toutes les personnes qui ont participé au film ne sont que des faux-culs… ce dont on se doutait un peu (mais ça va mieux en le disant.
Une mention particulière sur l’adresse à Paul, dit « le pape » à propos de son papier sur la contraception « Humanae Vitae » (c’est quand même moins rigolo que « Carpe Diem ». Un texte toujours d’actualité, il suffit de remplace pilule par préservatif, homosexuel,… ou tout mot « grossier » que vous aimez prononcer.
Une dernière citation : « L’antonyme d’érotisme, c’est la Mort »
Emmanuelle Arsan dans mon « emmanuelle », leur pape et mon Eros, 1974, Christian Bourgeois Editeur.
« Le coït, le mythe ne sont pas les objets de l’érotisme. L’objet de l’érotisme, c’est l’organisation mentale et sociale qui vise à transformer la sexualité, l’amour en sources de connaissance, de créativité, de changement et en relations heureuses entre les êtres ».
Emmanuelle Arsan dans mon « emmanuelle », leur pape et mon Eros, 1974, Christian Bourgeois Editeur.
« Nous sommes privés de sens critique parce que la religion, la famille, l'Etat et l'école ont dressé pour nous des inventions interminables d'idées intéressantes auxquelles nous ne devons pas penser, d'actes agréables à tous qu'il ne faut pas commettre, de lieux intrigants où il ne faut pas aller, de personnes aimables qu'il ne faut pas fréquenter ».
Emmanuelle Arsan dans mon « emmanuelle », leur pape et mon Eros, 1974, Christian Bourgeois Editeur.
« Si le sexe de vos jeux fait peur à votre femme, changez de jeux. Ou changez de femme »
Emmanuelle Arsan dans mon « emmanuelle », leur pape et mon Eros, 1974, Christian Bourgeois Editeur.
L’Age d’or du cinéma érotique et pornographique – 1973-1976 de François Jouffa et Tony Crawley chez Ramsay Cinéma
"1973, on interdit, 1974, on libéralise. Avant de réprimer en 1975, puis de punir en 1976."
De vieux souvenirs, je vous raconterais…
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