Il fallait l'avoir lu ? Et vous, quel est votre navigateur, le mien Firefox !

Pour la nouvelle étude de sa cellule Smartdate Labs, le site de rencontres Smartdate met en relation navigateur Internet et pouvoir de séduction. En effet, le Smartdate Labs révèle que les membres utilisant Firefox se retrouvent plus souvent sollicités que les membres utilisant Internet Explorer (IE),Chrome ou Safari.

S'ils ne représentent que 12% du million de membres inscrits sur Smartdate, les « célibataires Firefox » constituent pourtant 41 % des membres à utiliser le service de chat au moins une fois par semaine (contre seulement 48% de « célibataires IE », qui représentent pourtant 79% de la base de données Smartdate). Les célibataires Firefox sont donc proportionnellement plus actifs sur le chat, et chose surprenante, ils y sont aussi plus souvent sollicités que les autres. Si l'on regarde le volume total des conversations instantanées, on remarque que les célibataires sollicités sont dans 67% des cas des utilisateurs Firefox

Non seulement, les «célibataires Firefox » sont plus souvent courtisés sur le chat, mais le Smartdate Labs démontre également qu'ils sont jugés plus séduisants que les autres. En effet, une récente fonctionnalité du site permet de visionner un panel de célibataires depuis son profil en indiquant si « oui ou non » ils vous plaisent. Une fois de plus, les « célibataires Firefox » se retrouvent nettement au-dessus de la moyenne. À la question « Vous plaît-il/elle ? », les «oui » représentent 64% des réponses. En deuxième position, viennent les « célibataires Safari » (59% de « oui »). Les utilisateurs d'Internet Explorer récoltent quant à eux 56 % de « oui », soit légèrement plus que ceux de Chrome (53%).

Pour Fabrice Le Parc, CEO et fondateur de Smartdate, plusieurs facteurs permettent d'expliquer ce constat : « Internet Explorer est un navigateur familial, utilisé par la plupart des Français – alors que Firefox s'adresse à une cible plus jeune. Nos membres qui se connectent via Firefox ont donc en général moins de 35 ans et sont souvent plus dynamiques sur le site : ils n'hésitent pas à se connecter au chat, à actualiser régulièrement leur profil, à télécharger de nouvelles photos… Du coup, c'est vrai qu'ils sont un peu mis sur le devant de la scène. »

Les utilisateurs de Firefox seraient donc plus jeunes et a fortiori plus beaux ? Il est vrai que, sur Internet comme ailleurs, la société semble marquée par un certain jeunisme. Les canons de beauté font la part belle aux physiques neufs, sans rides ni cheveux blancs. De là à dire que les utilisateurs de Firefox sont plus beaux que la moyenne, il n'y a qu'un pas…

Communiqué de presse (libre de toute publicité)

Une jeune femme me demande d'être son amie sur Facebook. J'accepte sans problème, j'aime « échanger » au plus large, mais à la lecture de son profil, je ne trouve guère la présence de mes centres d'intérêts sur mon profil de pornographe. D'autres, sans doute parce que « Libertaire » figure dans mon pseudo, me contactent pour des motifs d'adéquation idéologique supposée. Cela me gène d'autant moins, que, pour le coup, je suis en phase. Mais je voudrais qu'ils sachent que mon avatar lutte plus particulièrement pour la subversion de la morale bourgeoise et d'autres formes d'échanges où les corps ne sont pas censurés.

« Une question, mon profil est explicite, un autre profil, plus officiel serait en phase avec nombre de vos autres centres d'intérêt (à une différence importante, j'adore le gibier en cuisine)... pourquoi avoir choisi celui du libertin ? »

« je ne connais pas l autre »

« non, en l'état et sans être schyzo, je me partage pour mon plus grand bonheur, je suis toujours surpris par certaine inscriptions dont certains amis communs (!). Je suis issu du situationnisme et j'aime à la subversion de la morale, certains de ces amis sont plus dans une logique politique immédiate et moins dans le plaisir si je m'en tiens à leurs profils et leurs publications, j'ai parfois peur d'avoir à faire à des adeptes de "La misère sexuelle en milieu militant" : www.ecologielibidinale.org »

Si mon attitude vous paraît en phase avec la vôtre, je serais heureux d'être votre ami sur Facebook, si vous n'êtes que des « touristes sexuels », il vaut mieux passer votre chemin.

La libération sexuelle des années 70 fut une telle libération que les américains en firent même un feuilleton : « Swingtown »

Le pitch : Bruce et Susan Miller s'installent dans la banlieue chic de Chicago et vont explorer leur nouvelle liberté sexuelle et sociale avec leurs voisins à travers le « mariage ouvert » et les « key-parties » qui voulaient que l’on mélange les clés des logements dans un grand bol et que les couples se rencontrent au hasard du tirage au sort des clés 

Un brin de nostalgie pour les looks, un condensé en vidéo

Si l’on n’avait pas un doute sur l’existence même d’un « âge d’or », force est de constater que c’est toujours un temps disparu.

L’ « Age d’or du X » n’a pas failli, il n’a fallu que quelques années pour que se constitue le mythe et que la réalité reprenne sa place.

S’il a existé à défaut d’âge d’or, une période de liberté et de plaisir dont je peux témoigner, je ne suis pas trop d’accord sur les conclusions « politiques » de ce troisième volet de cette série.

Bien au contraire, l’ « ordre moral » ancien avait été jeté aux orties et il ne fut plus questions, malgré les positions les plus réactionnaires, de revenir sur une liberté bien établie.

La TVA d’exception ne put en aucun cas empêcher une démocratisation d’un monde jusque là réservé à une élite.

Mais cette démocratisation, dans le cadre de l’économie de marché, n’a pu éviter la marchandisation d’une culture qui se voulait au départ transgressive. Sex-shops, cabines super 8, cabines VHS, VHS à la maison, porno du samedi soir sur Canal +, … Internet, il fallait produire, produire… et puis vinrent les années SIDA ;

Aujourd’hui les films sortent couverts.

Mais, même couverts, nous avions découvert que la cellule familiale mononucléaire, la position du missionnaire et la reproduction n’étaient pas les seuls réalités d’une sexualité libérée.

• La nostalgie n’est plus… (1)
• La nostalgie n’est plus… (2)

Deep Throat, Anthologie du plaisir, le Sexe qui parle, Exhibition... (1974-1975), l’époque la plus faste, quand il fallait parfois traverser Paris pour trouver la bonne salle… sauf pour le soft Emmanuelle qui ne sortait pas des Champs Elysées.

Giscard (d'estaing) fait sauter la censure… On a compris pourquoi quand on a découvert qu’il « pécho » la Didi.

Mais pas fou, l’état « proxénète » trouve rapidement le moyen de faire du blé : 33% de TVA pour la « Loi X » plus 20% sur les bénéfices. Résultat, les salles se spécialisent autour de la Porte Saint-Denis ou de Pigalle. Facile pour trouver les stations de métro.

Nota bene : les codes vestimentaires, hum !

PS : Je pari que j’aurai encore des commentaires sur la présence de la pilosité pubienne à haute dose.

• La nostalgie n’est plus… (1)

C’est bon d’avoir du temps devant soi, cela vous autorise à découvrir quelques merveilles.

Ici, une série de trois films sur « L’âge d’or du X ».

Je vous parle d’un temps que les moins de 20,  non de 30, non de 40… ne peuvent pas connaître.

Une occasion pour retrouver des « sex-performers » aussi célèbres que Jean Foyer, Georges Marchais, Jacques Chirac, Maurice Druon, Pompidou ou Malraux en seconds rôles.

On s’est bien amusé et cela donne un goût de revenez-y

Le plaisir de la veille technologique sur Internet est de découvrir de nouvelles choses réjouissantes… jusqu’à ce que l’on tombe sur le la boue (j’ai failli dire merde, « de la merde », j’assume !)

Je me suis posé quelques instants la question de savoir si je relayais cette vidéo.

Si elle avait été argumentée, je pense que je ne l’aurai pas diffusé.

Mais comme elle n’est qu’une suite de lieux communs, de méconnaissance de la sexualité, il vaut mieux la regarder au « trois cent soixante cinquième »  (un par jour) degré.

A ce niveau de lecture, il y en a pour presque vingt minutes de bêtises… Amusez vous bien.

Après la diffusion, jetez un coup d’œil aux tags associés à cette vidéo et chantons tous en chœur « Maréchal, nous voilà ! », « Horst Wessel Lied ».et  « Je suis crétin, voilà ma gloire ».

Il est sur les chaînes du service public (et sur les autres aussi, d’ailleurs) des programmes très très courts qui, ayant pour fonction de réguler le flux des émissions, servent aussi à édifier les masses sur les sujets les plus divers, de l’aménagement des combles aux week-ends torrides à Issoudun.

« D’art, d’art » est au nombre de ces programme, et moi qui suis plutôt ignare en matière d’arts plastiques, j’apprécie assez souvent cette courte analyse d’une œuvre d’art.

Mais la faiblesse de tout journaliste est en toujours vouloir trouver une « bonne » chute à son papier… jusqu’à ce qu’il finisse par dire de grosses conneries.

La preuve, ce court programme projette, hier soir, de présenter « L’origine du Monde » de Gustave Courbet.

Une présentation plaisant d’un des chef d’œuvre de l’art du XIXème, mais pourquoi fallait-il que le présentateur conclue (dans l’esprit, sinon dans la lettre) que ce tableau « fait de Courbet l’inventeur de la pornographie ».

Ni trop d’honneur, ni trop d’indignité pour le peintre « communard » mis au ban de la Nation pour ses positions politiques d’ultra gauche.

« Inventeur de la pornographie » ?

Qui a fait de ce tableau, une œuvre porno, ces différents propriétaires qui, jusqu’au psychanalyste Jacques Lacan, ont cru bon de le cacher derrière qui un rideau, qui un autre tableau de Courbet, qui derrière un paysage surréaliste ?

Heureusement, au moins un conservateur des Musées Nationaux, bravant les pressions réactionnaires de trop de groupes de pressions (suivre la presse pour quelques exemples récents) a su l’afficher, au regard de tous, aux cimaises d’un des grands musées français, ce qui détruit un peu son caractère pornographique !

Pornographique aussi, ce spectacle que connaissent tous les gynécologues du monde (sauf dans le pays où les excès religieux les obligent à examiner une femme qu’à travers un drap) ?

Quand à inventeur de la pornographie, si l’on est aussi étroit d’esprit, que penser du graveur anonyme qui dessina sur les parois d’une grotte, cette image au paléolithique… A –t-il été brûlé pour obscénité ?