Pour le compte du magazine de charme Hot Video, l'Ifop a cherche a sortir des sentiers battus en se penchant sur un objet d'etude original : le lien entre le libéralisme sexuel et les opinions politiques. Car si on commence enfin a mesurer l'influence de l'orientation sexuelle sur les comportements électoraux [1], rares sont les données permettant d’évaluer les effets politiques des comportements en matière de mœurs, de morale sexuelle et familiale. Afin de mieux cerner ce lien entre la sexualité - qui relève de l’intimité et de la sphère privée - et des orientations politiques ayant trait aux affaires publiques, l'Ifop a mené la première enquête permettant d’étudier a la fois le comportement électoral des Français et leur activité et bien-être sur le plan sexuel. Riche en surprises et en enseignements, cette étude révèle notamment que plus les Français partagent des positions progressistes ou radicales sur le plan politique, plus ils s’écartent des normes sociales en matière de sexualité.

Les principaux enseignements :

1. La frustration sexuelle se traduit par une plus grande disposition au vote protestataire

Un des principaux enseignements de l’enquête est l’étroite corrélation entre le sentiment d'insatisfaction a l’égard de sa vie sexuelle et l'expression d'un vote protestataire traduisant un mécontentement plus large à l’égard du système politique et des partis dominants.

• En effet, ce sentiment d'insatisfaction sexuelle est plus important chez les Français votant pour des candidats soutenus par des partis contestataires à vocation tribunitienne - tels que le Front de Gauche de Jean-Luc Mélenchon (35%) - ou totalement « hors système » comme le Front national (31%) et les partis d’extrême gauche (NPA, Lutte Ouvrière).
• Les indicateurs de participation électorale font également entrevoir un lien entre ce sentiment d'insatisfaction et les formes de rejet de la politique que sont la non-inscription sur les listes électorales - 71% des inscrits se disant satisfaits sur le plan sexuel, contre 63% des non-inscrits - ou l'intention de s'abstenir au prochain scrutin : le niveau de satisfaction étant plus faible chez les abstentionnistes (67%) et ceux ayant peu de chances d'aller voter (62%).

2. Les électeurs de droite et du centre tendent a avoir une vie sexuelle plus stable et moins intense que le reste des Français

Le second enseignement de l’enquête est l’écart qui sépare les sympathisants de droite et du centre du reste de la population en ce qui concerne le nombre de partenaires et la frequence des rapports sexuels.

• Plus aises, plus diplômés et surtout beaucoup plus âgés et plus pratiquants que la moyenne des Français, les électeurs de droite modérée tendent plus que les autres à vivre en couple et ceci dans un cadre conjugal classique. Cela se traduit par une vie sexuelle plus stable que la moyenne si l'on en juge le nombre de partenaires qu'ils déclarent avoir eu durant leur vie : 7 en moyenne, contre 9 chez les sympathisants de gauche et 10 chez les sympathisants d’extrême droite.
• La fréquence des ébats amoureux diminuant avec la longévité du couple et l’intensité de la pratique religieuse, l’activité sexuelle est naturellement moins intense au sein d'un électorat de droite plus âgé et plus pieux que la moyenne. En effet, le nombre moyen de rapports mesure chez les électeurs de Nicolas Sarkozy (6,7 par mois) et de Francois Bayrou (5,9 par mois) est sensiblement plus faible que celui observe chez les électeurs de la gauche parlementaire (7,6 par mois), de l’extrême gauche (7,7 par mois) et surtout de l’extrême droite (8,0 par mois).

3. Le répertoire des pratiques sexuelles est plus large et diversifie chez les Français exprimant un positionnement radical ou progressiste sur le plan politique.

Le troisième enseignement est l'observation d'une vie sexuelle plus diversifiée dans les rangs des personnes se reconnaissant dans des partis défendant un certain libéralisme culturel et/ou situeé en marge du système politique.

• Cette vision transparait aussi bien dans l’expérimentation de caresses manuelles (masturbation) ou mécaniques (sex toys) que dans celles de caresses bucco-génitales (fellation, cunnilingus). La fellation est ainsi une pratique plus répandue chez les femmes de gauche (81% déclarent l'avoir déjà pratiqué) que chez des sympathisantes de droite parlementaire (69%) qui appartiennent plus souvent, il faut le rappeler, a des générations où ce geste était proscrit ou associé aux services offerts par les prostituées.
• L'expérience de la sexualité anale est également plus fréquente chez les sympathisants de gauche qui sont 48% à déclarer avoir déjà pratiqué la sodomie, contre 43% des sympathisants de l'UMP ou du Modem. On observe également un écart dans la pratique de la sodomie entre les électeurs des partis de gouvernement (45%) et ceux des formations protestataires (55%), comme si la contestation du système politique dominant allait de pair avec une plus grande transgression des codes traditionnels de la sexualité.
• Les sympathisants de gauche se distinguent enfin par une plus grande expérimentation des comportements sexuels sortant du cadre conjugal classique, qu'il s'agisse de formes de comportement extra-conjugal codifie (comme l’échangisme) ou non codifie (comme l’infidélité au sens strict). L’échangisme est d'ailleurs deux fois plus répandue que la moyenne chez les personnes se situant a la gauche de la gauche (10% chez les sympathisants d’extrême gauche, 9% chez les sympathisants du Front de gauche), comme si leurs principes sur les questions de possession et de propriété pouvaient favoriser l’échange de partenaires sexuels.

[1] Voir l’enquête de l'Ifop pour le CEVIPOF publiée le 18 janv. 2012 sur le vote des gays, des bis et des lesbiennes.

Fiche technique : Enquête réalisée par l'Ifop pour le magazine Hot Video auprès d'un échantillon de 1 411 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, age, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Afin d'accroitre la fiabilité des résultats, l'IFOP a posé ces questions dans une enquête dont la taille de l’échantillon et le mode de recueil réduisent fortement la marge d'erreur et les risques de sous-declaration inhérents au caractère intime et sensible du sujet aborde.

Ainsi donc un petit carnard ou une boite de conserve qui cache un masturbateur de pénis (Tenga) sont pornographiques.

Outre que les juges ont une méconnaissance grave du français « Pornographique » :

"La pornographie est la « représentation complaisante de sujets, de détails obscènes, dans une œuvre artistique, littéraire ou cinématographique ». Au XVIIIe siècle et XIXe siècle, la pornographie désignait plus spécifiquement les études concernant la prostitution. Définition qui se retrouve dans son étymologie, le mot pornographie dérivant du grec ancien πορνογράφος / pornográphos, lui-même un dérivé de πόρνη / pórnê signifiant « prostituée » et de γράφω / gráphô, qui signifie « peindre », « écrire » ou « décrire »" Wikipedia

J'ai peu qu'un petit canard ou une boite de conserve ne décrivent en rien des actes sexuels où, auquel cas, il faudrait également interdire les épiceries ou les animaleries.

Ainsi donc, la vitrine d'un négoce d'objets à l'usage de plaisirs tout à fait humain risque d'affoler les jeunes passant qui la croise et qu'elle ne doit exister à proximité d'une école. On a pour la même raison fait fermer des cafés ou des bureaux de tabac. On connait les résultats de cette prohibition, une augmentation de la consommation de tabac chez les jeunes filles et les pratiques de « binch drinking » dans la rue, les parc ou le porche des églises  (Nous en avons été les témoins).

Si la logique est respectée, la plus part des jeunes lycées devraient dans les prochaines années se promener avec un vagin artificiel ou un gode dans leurs cartables.... finalement, c'est plutôt rigolo, même, si je le concède ce n'est pas vraiment souhaitable. Laissons à chaque âge ses plaisirs.

Enfin, et pour aller jusqu'au bout de la volonté purificatrice des associations catholiques bien pensantes, exigeons a fermeture des magasins de lingerie (Lejaby, Princess TamTom ou même Petit Bateau) présentant un risque pour l'imagination des adolescents... j'en sais quelque chose pour avoir eu recours au « Petit Larousse Illustré » en son temps. Demandons également l'interdication des chausseurs proposant des talons aiguilles, des tailleurs, des mini-jupes..... et le catalogue de la Redoute qui, il y a déjà quelques années, proposait à la vue des plus jeunes, des vibromasseurs sous la définiation : « masseur relaxant vibrant ! »

Je suis pornographique, aimez moi !

Les associations catholiques pardi. Dès lors qu’il est question de sexe, elles s’insurgent. Il s’agit ici d’un sex shop jugé trop proche d’une école. Un sex shop qui n’a pas une vitrine tapageuse et qui ne laisse (j’imagine) pas entrer nos jeunes enfants. Ces associations catholiques ont-elles porté plainte contre les marques de lingerie pour leurs pubs avec des femmes en sous-vêtements ou leurs mannequins à moitié nus en vitrine ? Non, car ce n’est pas pornographique. Et la vitrine ce sex shop ressemble plus à un magasin de lingerie qu’à un sex shop. Par contre, un jouet sexuel, pour ces associations catholiques, c’est pornographique. Faire l’amour avec son partenaire, ça n’est pas pornographique. Lui mettre un cockring sur le sexe, c’est pornographique. Allez dans un salon de massage, ça n’est pas pornographique.

Utiliser une huile de massage achetée dans un sex shop…

Il est assez difficile de cerner le vrai problème de cette histoire. Car le tout est de savoir si les sex toys sont des objets érotiques ou pornographiques. La frontière peut sembler mince or il suffit de regarder des films et érotiques et des films pornographiques pour se rendre compte de la différence.

Le sex toy fait partie des objets érotiques censés apporter un autre plaisir au couple et entretenir le fantasme, en quoi serait-ce si grave et dégradant ?

Pour l’avocat des plaignants, le sex toy ne sert qu’à simuler la fellation ou la masturbation donc c’est pornographique.

Doit-on en conclure que la masturbation est pornographique ??? Si c’est le cas, il va falloir aller déloger tous les adolescents cachés au fond de leur lit parce que ce qu’ils font est mal, très mal. Pas de pornographie à la maison les enfants !

Bref, il y a aujourd’hui mille et mille causes à défendre, je ne suis pas certaine que ce sex shop soit réellement néfaste pour ces enfants et leur évolution. Mais bon, malheureusement, seul le jugement fera foi et le résultat est attendu le 29 février prochain.

Source : Un communiqué de presse non signé

Un club libertin et parisien fort connu, Les Chandelles, risque en cette fin d'annéeune fermeture administrative et, peut-être même, des poursuites pour proxénétisme pour ses hôtes.

Un rapport de police compterait de 30 à 80% 'escort-girls tarifiables et tarifées lors des soirées.

On peut admirer la précision mathématique du décompte, mais peu importe, une nouvelle fois, il serait nécessaire que les propriétaires de clubs libertins se rendent compte qu'ils ne sont pas que ds « limonadier ».

A la différence d'autres moments, seuls les soirées du mardi au samedi étaient réservées aux couples dans cet établissement. Mais le m2 est cher à Paris et rentabiliser une boite avec les seuls couples n'est pas évident. D'où cette tendance de rien vouloir voir et laisser passer des couples « plus qu'illégitimes », simplement « vénaux ».

Il existe une économie libertine, l'argent ne doit pas être tabou, accueillir des gens dans de bonnes conditions, leur offrir l'espace pour leur plaisirs à un coût tout comme les déguisements ou les jouets dont les libertins sont friands, tout cela à un coût.

Alors que le milieu reste sain dans ses rapports avec l'argent(tant qu'on aura pas changé de système social).

Que les clubs restent ouverts, qu'ils soient plus chers pour les hommes seuls que pour les couples, que les premiers soient sélectionnés, mais que les seconds le soient aussi. Que les femmes puissent être accueillies gratuitement (même parce qu'elles sont un « produit d'appel »), mais qu'on respecte le droit de chacun de participer ou non aux ébats.

Je doute qu'une escort-girl (ou prostituée pour être politiquement incorrect) soit aussi libre de ses mouvements que l'on puisse le désirer en ces lieux de plaisirs... C'est ce qui fait la différence entre libertinage et business...

Une récente étude* fait le rapport entre la valeur du PIB par habitant et la proportion de personnes à la recherche de rencontres coquines (casual sex). Résultat : les habitants d’Europe de l’Ouest arrivent en tête. Le site de rencontres CasualDating.fr confirme cette tendance.

Des Européens aisés à la recherche d’aventures d’un soir.

Heinz Laumann, directeur marketing de C-Date confirme la corrélation entre le PIB/Hab. et le volume de personnes à la recherche de rencontres coquines sur Internet. « Il est vrai que plus les habitants d’un pays ont un niveau de vie aisé, plus le marché de la rencontre coquine est important ». La rencontre marié par exemple a explosé.

Les résultats de C-Date illustrent cette tendance. Présent dans 37 pays, 65% du chiffre d’affaires de C-Date est issu des 14 pays d’Europe de l’Ouest classés parmi les 20 pays du monde affichant les meilleurs PIB/Hab. Ainsi, La France, la Suisse, l’Autriche et la Scandinavie, sans oublier l’Italie sont les acteurs forts du marché du casual dating en Europe.

En France, cette année-là, le segment du casual dating représentait 1/5ème du marché total des sites de rencontres, toutes catégories confondues, pour un chiffre d’affaires global approchant les 23 Millions d’Euros. Lancé en France en 2009, CasualDating.fr qui compte aujourd’hui 1,3 Millions de membres inscrits, démontre que le concept de la rencontre érotique occasionnelle (casual dating) est aujourd’hui un vrai marché dans les pays riches et non plus une niche.

Plus de revenus = Plus d’accès aux nouvelles technologies = Plus de de rencontres coquines

Des Tic pas seulement pour le virtuel

La compréhension est évidente. Non les riches n’ont pas plus de besoins sexuels que les pauvres. Un rdv coquin n’a rien à voir avec le revenu. Et non les gens aisés ne sont pas plus obsédés. Les heureux habitants des pays fortunés ont simplement un meilleur accès aux nouvelles technologies ce qui change les comportements et les relations humaines. Le « voulez-vous coucher avec moi » inavouable sur la place publique se fait aisément sur la toile. Désinhibés, protégés par leurs écrans d’ordinateurs ou de Smartphone, hommes et femmes se libèrent des conventions sociales et vont droit au but. D’où le succès du site de rencontres CasualDating.fr qui offre un service de mise en relation selon les affinités érotiques de ses membres.

*Source : OKCupid « Per Capita GDP v s. Portion of people looking for casual sex » – 1 701 312 personnes interrogées / 94 pays.

Des lubrifiants verts!

Oubliez les lubrifiants à base de combustibles fossiles comme la vaseline.

On en apprend tous les jours :

La vaseline (ou gelée de pétrole) est, comme la paraffine, un distillat de pétrole, formé essentiellement d'alcanes, de formule générale (CnH2n+2). Elle est fluide à température ambiante

et ses usages sont vastes :

"C'est aussi une graisse « propre », incolore et peu adhésive pour les poussières, couramment utilisée dans les appareillages électriques, les petites mécaniques comme les machines à coudre, les maquettes radio-commandées, l'entretien du matériel de pêche (moulinets) et de plongée sous marine ou également pour protéger les chromes ou pièces polies contre la corrosion".

MAIS il est fortement déconseillé de lubrifier un préservatif à l'aide de vaseline, à cause du risque de dissolution du latex, et donc de rupture du préservatif.

Alors, une seule solution :" On trouve maintenant en vente de nombreux gels lubrifiant intimes à base d'eau. Ceux-ci sont compatibles avec les préservatifs. Leur usage est recommandé pour éviter la rupture de ces derniers".

Je suis régulièrement sollicité, depuis des années, pour poser sur la page d'accueil du blog, des bannières promotionnelles et d'intégrer des programmes d'affiliations qui devraient me procurer des revenus supplémentaires.

Malgré et surtout en raison de mon pseudo, sauf à des changements sociétaux radicaux (qui me semblent engagés par l'existence même du numérique qui remet en cause les fondements de notre économie), l'idée d'une économie de la sexualité, du libertinage me paraît tout à fait correcte.

Je ne me prive pas ici et là d'informer sur des produits ou des biens qui ont un coût, qui génère des profits et permettent à de nombreuses personnes de vivre.

Dans tous les cas, ces billets sont accompagnés de la mention « Libre de toute publicité ».

N'ayant pas besoin de revenus complémentaires, j'ai les moyens de mes plaisirs, je ne souhaite pas m'engager dans un de ces programmes de monétisation de ce blog.

Par contre, je suis avide d'informations, de sujets à traiter, de nouveautés, de réflexions, de commentaires.

Alors, si vous avez quelque chose (de la lingerie au sex-toy, du club à la soirée, du livre au site internet, de l'idée géniale à la critique...) à diffuser.... N'hésitez pas à communiquer par courrier électronique vos informations. Elles seront toujours les bienvenues.....gracieusement !!! :-)